Amérique du nord et du sud

Un moment de calme où l’imaginaire des plus petits s’envole porté par les ailes du conte et les chants traditionnels du Venezuela, dans sa forme la plus accessible. Ce sont les couleurs et les sons, les images étonnantes ou amusantes qui portent l’histoire. Les jeunes oreilles éprouvent les émotions, le danger, la douceur, la surprise, et apprennent le plaisir de suivre un petit personnage sur un petit bout de vie.

– Conte, Chant et Musique (cuatro) : Victor Cova Correa
– Durée : 20 à 30 min

Il était une fois le temps du Grand Jaguar, un temps où les animaux, les plantes et les hommes pouvaient encore communiquer ensemble.
Je vous raconte l’histoire d’un petit petit indien, d’un petit bonhomme vert, d’un petit bout de charbon, de Parole-Ailée le Perroquet, d’une petite souris présomptueuse, d’un petit rat ou encore d’un petit pois.
Ils avaient tous l’air si frêles mais, en vérité, qu’est ce qu’ils sont courageux ! Et têtus parfois…
Des histoires d’ici et de là-bas, recueillies avec amour.

– Conte et Musique (cuatro) : Victor Cova Correa
– Durée : 30min (de 3 à 5 ans) et 45min à 1h (dès 5 ans)

Thémistocle, c’est le prénom de mon grand-père, le cordonnier ambulant, mon ami d’enfance, mon premier conteur. Gavilán, c’est l’épervier en espagnol, et le nom du rémouleur aveugle qui aiguise les couteaux de mes rêves. La rencontre entre Gavilán et Thémistocle provoque l’ouverture de la besace : une besace grouillante d’histoires dont toutes ne sauraient être contées en l’espace d’une seule séance. Alors, le conteur convoque celle qui semble convenir pour l’occasion, et la partage : il y aura peut-être un perroquet défiant un dictateur, il sera peut-être question de forêt amazonienne et de plumes colorées…

Rêverons-nous de sorciers, d’océans ou encore d’un tout petit lutin vert ? On verra, on écoutera, le conte le dira.

– Conte et Musique (cuatro) : Victor Cova Correa
– Durée : 1h

Quand Michel Jolivet m’a demandé ce que je pensais des Indiens d’Amérique, une bouffée d’enfance m’est revenue en mémoire  : Quand je jouais aux Cow-boys et aux Indiens, j’étais naturellement viscéralement du côté des Indiens.
Je retrouvais les paysages de mes jeux favoris  : se perdre dans la forêt des Vosges, les sapins, la neige, grimper aux arbres, ramper sans bruit dans les fougères pour découvrir les campements de tipis s’allumer au crépuscule comme des tapis de lucioles. Le savoir à mains nues  : être dans la forêt comme un poisson dans l’eau.

Il y avait ce bonheur étrange de la vie des Indiens  : Le plumage, les mocassins, les franges, les danses… Souplesse, secret, parole et grand savoir. Ces paroles fortes comme des brassées d’images, cette belle religion de la terre, autrement plus humaine que notre catéchisme d’aujourd’hui, écologiste, hygiéniste : consommateur ! Entre Mac Gyver et Little Big Man, je n’hésite pas un instant. Et puis, je dois avouer qu’à douze ans, je trouvais déjà les petites squaws tellement plus attirantes que les femmes blanches des convois..

Bien sûr, il y a notre honte du massacre des Indiens, le dégoût et la rage qu’il fait naître. Bien sûr, ils ne sont plus aujourd’hui pour nous que des images : je ne suis pas ethnologue, je n’en aurai sans doute jamais ni le goût, ni la manière. Mon regard est simplement reconnaissant : l’Homme Blanc que je suis aura toujours une dette envers ces Hommes Rouges : une dette de jeu d’enfant.

En 1992, j’ai choisi de commémorer la découverte des Amériques, en rendant aux Amérindiens du Nord un peu de ce que je leur dois. A la manière du conteur que je suis : en tressant quelques unes des histoires qu’ils se racontaient, comme on partage en secret une poignée de fraises des bois.

Pour nous en nourrir à notre tour. Sans nostalgie. Sans condescendance. Pour que tout simplement, nous entendions ce que le vent d’Ouest nous murmure chaque jour à l’oreille : « Ils ne sont pas venus vivre et chanter sur cette terre en vain… »

– Conte et Musique (cithare hongroise et flûte de pan) : Michel Hindenoch
– Durée : 1h15 à 1h30, en fonction du public

La nuit, au pied de la cordillère des Andes, les éclairs sont fréquents.
Caribay, une petite fille andine de sept ans, s’enfuit à travers la forêt. Elle porte un petit poncho blanc et serre une poupée entre ses bras.
Un amérindien gigantesque et menaçant lui barre la route ; il la soulève comme une petite souris. C’est Zuhé, son père, le Dieu soleil !

« Caribay et le Joyau de la Cordillère » raconte la quête d’une petite fille qui lutte pour se reconstruire, après avoir subi la colère de son père.
L’héroïne fait preuve de résilience mais se demande sans cesse si elle va y arriver.

Peut-on vraiment se reconstruire ? Par le jeu, chacun peut panser ses blessures et refaire le monde en jouant pour se comprendre, se relier, s’épanouir, imaginer les choses telles qu’elles auraient pu être…

– Conte et Musique (cuatro) : Victor Cova Correa
– Durée : 1h

Du nord de la cordillère des Andes à la région des plaines, un petit garçon espiègle et joyeux, appelé Picaflor (colibri), et son burrito (petit âne) nous guident dans une balade à travers contes et musique. C’est un voyage initiatique durant lequel divers animaux et personnages fantastiques nous font découvrir l’univers magique de ces contrées.

Ce spectacle permet de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la Colombie et du Venezuela. Et il questionne également sur la nécessaire protection de la nature.

– Conte et Musique (cuatro) : Victor Cova Correa
– Durée : 50min
– Ce spectacle peut se jouer avec 1 à 4 musiciens

Un récital autour des chants du Venezuela et de l’Amérique du sud. Les doigts du pianiste dansent sur un clavier enivré de jazz, nous proposant -par ses arrangements virtuoses- une vision nouvelle sur des rythmes méconnus. Le conteur, lui, fredonne, raconte, murmure, déclame, transmet le sens parfois caché dans les paroles de ces « chants bien-aimés ».

– Conte et Poésie : Victor Cova Correa
– Musique (piano) : Simon Bolzinger
– Durée : 1h